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La lettre du maire, novembre 2024

La dernière parution de la gazette du pont de pierre date maintenant de plusieurs mois. En cause, un agenda perturbé par une crise politique jamais connue à ce jour. Des élections à répétition avec leurs lots d’attestations, de certificats, de publications, de mises à jour de listes, par ailleurs souvent contradictoires, ont mis à mal le programme prévisionnel des activités municipales. Organiser avec la rigueur nécessaire et dans des délais très courts ces moments de la vie démocratique n’aura pas été chose facile.

Alors que la situation politique du pays peine à se dessiner, les Français ne savent plus quoi en penser. La classe politique, qui semble davantage préoccupée par ses propres intérêts, peut donner l’impression d’être déconnectée des réalités.

Dans ce climat lourd et pesant, certains ont souhaité s’installer dans la critique systématique, dans une opposition méthodique allant jusqu’à censurer toutes propositions venant d’un autre parti.

D’autres plus responsables, plus raisonnables ont préféré s’inscrire dans le dialogue et le consensus. La situation sociale et économique exige aujourd’hui de faire de la politique autrement. La majorité d’entre vous ont compris mon choix d’orientation lors des dernières élections législatives. Vous êtes nombreux à m’avoir fait connaître votre satisfaction en m’apportant votre soutien. Je vous en remercie.

D’autres au contraire, les anonymes d’un collectif crisseylois, ont préféré critiquer mes actions et évoquer notamment mon positionnement sur des délibérations prises au sein du conseil communautaire. A cet égard je citerai un historien africain, Jacques Nteka BOKOLO : « Il est plus facile de critiquer que de construire ce qui pourrait être critiqué par d’autres ». Je m’attacherai quant à moi à rester dans la démarche constructive et d’intérêt collectif qui m’anime depuis le début de mon mandat, sans chercher à entrer dans un débat polémique stérile.

A propos de construction, je suis heureux de vous annoncer la validation par le Conseil Communautaire du Grand DOLE, d’une demande portée par la commune de Crissey. Il s’agissait d’une modification du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (évolution mineure de zonage) liée au projet d’installation d’un cabinet médical au cœur du village. Le lancement des travaux devrait débuter d’ici la fin de l’année 2024. Les crisseylois disposeront ainsi d’une offre de soins de proximité (à côté de l’ancienne école).

D’autres projets structurants, intéressant de près les crisseylois, sont également prévus pour cette fin d’année.

En attendant je vous souhaite, à toutes et à tous, d’excellentes fêtes de fin d’année.

« La critique, c’est le bagne à perpétuité. »

Citation de Louis ARAGON

Bien à vous,
Et prenez soin de vous
Gérard CHAUCHEFOIN
Maire de Crissey

De nouvelles réalisations à mettre au crédit des « Ateliers du jeudi »

L’équipe de bénévoles reste toujours très active. Elle a permis la confection et la mise en place d’un portail donnant accès à la cour du garage communal ainsi qu’une barrière à l’entrée du chemin conduisant à la salle des Associations.

Un exemple de recyclage : occasion a été donnée d’utiliser des éléments de l’ancien pont bascule communal pour assurer la réalisation de cet équipement.

Dans le même temps, de nouveaux aménagements ont trouvé leur place au jardin de la biodiversité.

Les pieds de vigne sont crisseylois. Ils proviennent d’une « découverte » faite derrière l’église Saint Laurent.

Les pierres sont quant à elles issues de la démolition de l’ancienne bâtisse PERNOT.

Une décoration florale a été mise en place au giratoire de la rue Haute : toujours et encore avec du matériel récupéré.

Côté pratique et fonctionnel : création de supports « permanents » pour insérer les pieds des panneaux électoraux. Mise en place d’une bâche avant la pose de gravillons.

Merci à Michel, Dominique, Bernard, Pierre, Patrice, Jean-Paul, Didier, Jacques et Jean-Claude pour leur engagement au sein de la commune.

Installation de nouvelles caméras chemin de Choisey

Des incivilités récurrentes

Poursuite du déploiement du système de vidéosurveillance

Voulues comme une solution de proximité, pour éviter de se rendre systématiquement à la déchetterie, les bennes à déchets verts ont été installées dans la plupart des villages et quartiers du Grand DOLE. Cependant, ces points d’apport ne sont pas toujours bien utilisés et des incivilités récurrentes sont constatées : dépôts de sacs-poubelles ou sacs plastiques dans les bennes, autres dépôts en tout genre comme des matelas, des appareils ménagers ou encore des pièces d’automobiles.

Bien entendu, ces mauvaises pratiques sont interdites par la loi et donc répréhensibles. De la même manière, les dépôts sauvages autours des bennes et containers sont également totalement interdits.

Aujourd’hui, les petits malins sont prévenus.

Ceux qui viennent déposer un micro-ondes hors d’usage, qui se débarrassent du vieux vase de mamie ou qui jettent, sans vergogne, une imprimante datant du siècle dernier dans la benne à déchets verts sont filmés. En effet, deux caméras de vidéosurveillance viennent d’être installées à proximité du lieu de collecte.

Et pour demain…

Trois nouvelles caméras vont venir compléter en 2024 le réseau communal de vidéosurveillance.

L’entrée du village en provenance de Choisey est maintenant sous vidéosurveillance. Demain ce seront les flux de deux autres accès au village qui seront intégrés au système : l’accès en provenance de la rue du Boichot et celui de l’avenue du Maréchal Juin, en passant par la rue de la Combotte.

Une troisième caméra trouvera sa place au Stade de la Combotte. Le mât destiné à recevoir l’équipement a été installé ces dernières semaines.

Ce que risquent les personnes qui déposeraient des objets «
non compatibles » au pied des conteneurs ou dans la benne ?

Une amende de 4e classe (135€) qui peut être majorée à 375€ conformément à l’article R634-2 du Code Pénal et de 150€ au titre de l’intervention par les services techniques et du tarif horaire d’enlèvement de 20€ par agent. Pour faire simple : la note peut rapidement devenir salée.

Rappel des règles :

Quelles garanties pour la protection de la vie privée ? Seules les autorités publiques peuvent filmer la voie publique. Les caméras ne doivent pas permettre de visualiser l’intérieur des immeubles d’habitation ni, de façon spécifique, celles de leurs entrées. Des procédés de masquage de ces zones sont systématiquement mis en œuvre. C’est la loi.

Le plan communal de sauvegarde… c’est quoi ?

On dit que ça n’arrive qu’aux autres, jusqu’au jour où les autres c’est toi !!!

Le PCS (plan communal de sauvegarde) prépare la réponse aux situations de crise et regroupe l’ensemble des documents de compétence communale contribuant à l’information préventive et à la protection de la population. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.

Il est obligatoire pour les communes concernées par l’un des huit risques naturels principaux majeurs sur le territoire national comme les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les sécheresses, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes.

La mise en œuvre des mesures de sauvegarde relève de chaque maire sur le territoire de sa commune.

Le PCS de Crissey a été rédigé au cours de l’année 2016. Au regard de la loi Matras (loi n° 2021-1520 du 25 novembre 2021 visant à consolider notre modèle de sécurité civile), une actualisation du document s’impose d’ici mars 2025.


Aujourd’hui, sur les 447 communes jurassiennes ayant l’obligation d’établir un PCS, seules 39% ont un plan communal de sauvegarde… dont celle de CRISSEY.

Rappel :

Les numéros d’urgence pour contacter directement les services de secours restent inchangés et sont joignables gratuitement 24h sur 24 :

Vous n’avez jamais eu de problèmes d’inondation par le passé…

… Et croyez être à l’abri de tout problème ?

Mauvaise nouvelle : si vous avez un sous-sol, votre habitation est aujourd’hui à risque.

En quelques années seulement, les épisodes pluvieux liés au dérèglement climatique ont pris une ampleur inédite, saturant régulièrement les réseaux d’assainissement. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que les sols, imperméabilisés par des aménagements structurels (béton, enrobé, pavés…), entravent chaque jour un peu plus l’infiltration naturelle des précipitations.

Les inondations à répétition en partie dues à un système d’assainissement parfois non prévu pour accueillir des débits aussi importants, imposent des changements et des actions de la part des propriétaires.

Une image de plus en plus fréquente et habituelle : le tablier du pont de pierre transformé en radeau !!!

En effet, les équipements et installations tels que conçus hier ne répondent plus aujourd’hui aux flux d’eau apportés par ces épisodes pluvieux, parfois courts mais très intenses, que nous connaissons dorénavant et souvent de manière récurrente. L’objectif n’est plus désormais d’évacuer les eaux de pluie le plus loin et le plus vite possible via un réseau d’assainissement, mais de gérer les volumes d’eau à la parcelle, grâce à des ouvrages de stockage ou d’infiltration, et de les restituer à faible débit dans le réseau d’assainissement ou par infiltration dans le milieu naturel.

Alors, il nous faut contrôler et améliorer le fonctionnement de nos installations en répondant à des principes fondamentaux visant à privilégier une gestion de proximité :

  • Gérer l’eau de pluie le plus près du point où elle touche le sol : gestion à la source ou à la parcelle
  • Limiter le ruissellement des eaux pluviales : flux, vitesse, volume, distance parcourue…
  • Maîtriser les pics de pluviométrie et diminuer la quantité d’eau rejetée au réseau
  • S’assurer de la bonne adéquation flux collecté et diamètre des tuyauteries. S’assurer également du bon état de propreté et de fonctionnement des canalisations.
  • Réduire les surfaces imperméabilisées ou compenser les effets de l’imperméabilisation : végétalisation des espaces, revêtements drainants…
  • Stocker temporairement les eaux pluviales pour écrêter les flux.
  • Donner une destination différente aux flux en séparant les volumes collectés (par exemple en séparant et en donnant une destination différente aux eaux de toiture).
  • Favoriser l’infiltration naturelle in situ pour recharger les nappes phréatiques.
  • Développer le végétal dans le cycle de l’eau afin de favoriser l’évaporation de l’eau et l’évapotranspiration par la végétation : toitures terrasses végétalisés…

La régulation des eaux pluviales à la source permet aussi de lutter contre les débordements des réseaux d’assainissement, de réduire les risques d’inondation de l’espace urbain et de pollution du milieu naturel.

Cérémonie du 11 novembre 2023

Une cérémonie haute en couleurs

De 1914 à 1918, tous les hommes dans la force de l’âge ont été mobilisés dans un conflit si meurtrier qu’il garde encore aujourd’hui le nom de « Grande Guerre ». Depuis un siècle, la France souhaite perpétuer la mémoire de ces combats et rend hommage, chaque 11 novembre, à ses soldats morts pour la France. La date du 11 novembre est aujourd’hui devenue un jour de mémoire, hommage à tous les morts pour la Nation.

En effet depuis le 11 novembre 2011, le Président de la République a souhaité que la Nation rende hommage, dans un même geste, aux Poilus disparus lors de la Grande Guerre et à tous les soldats tombés, depuis lors, dans l’accomplissement de leur devoir.

En exprimant la reconnaissance de la Nation à toutes celles et à ceux qui l’ont servie jusqu’au sacrifice ultime, la journée commémorative nationale du 11 novembre ouvre une nouvelle ère dans notre mémoire collective. Désormais, ce sont tous les « morts pour la France », ceux d’hier, et d’aujourd’hui, civils et militaires qui sont associés à l’hommage de la Nation lors de la cérémonie du 11 novembre.

Et pour la cérémonie 2024, année olympique

Un hommage particulier sera rendu aux sportifs morts pour la France

Guerre 1914-1918

Les joueurs de rugby ont été largement mobilisés à l’instar de l’ensemble de la société masculine et nombreux sont ceux qui ont péri. 121 joueurs français de haut-niveau sont morts à la guerre et plusieurs milliers chez les Britanniques et leurs alliés de l’ANZAC (corps armé des Australiens et des Néo-Zélandais). Pour preuve, lors de la reprise des rencontres internationales en 1920, seuls 4 joueurs du XV de France de 1914 étaient encore vivants et présents sur le terrain pour affronter l’Écosse.

Le rugby, un sport découvert pendant la Grande Guerre

En 1916, le responsable du rugby en France, Charles BRENNUS1 est inquiet car un grand nombre de rugbymans sont morts à la guerre. Le rugby risque de disparaître du paysage sportif français et vu l’essor du football au front, il risque d’être supplanté par ce sport. Le responsable veut sauver le rugby. Pour cela il va contacter l’État-Major des ANZAC (Australien, Néo-Zealand Army Corps) qui jouent au rugby entre deux combats. L’idée de Charles BRENNUS est d’organiser des rencontres sur tout le territoire français entre les ANZAC dont le jeu est apprécié par tous et les soldats français. On décide donc de créer une équipe de rugby de « All Blacks de Guerre » qui fera une tournée en France pour remettre le rugby au goût du jour. La tournée est une vraie réussite, les clubs sont pleins de jeunes ou de vieux. Il n’y a pas d’hommes de 20 ans à 40 ans car ils sont sur le front. Impossible de les faire jouer les uns contre les autres. Pour remédier à ce problème les catégories sont créées. C’est l’un des étonnants héritages de la guerre que celui d’avoir créé les catégories d’âges pour structurer les rencontres des matchs de rugby.

Extrait d’un texte proposé par Frank KERVELLA

« La cornemuse est de plus en plus présente dans les cérémonies officielles françaises notamment dans les commémorations. On se souviendra de l’hommage rendu dans la cour des Invalides le 11 mai 2019 aux deux commandos marine Cédric DE PIERREPONT et Alain BERTONCELLO décédés en mission de libération d’otages au Burkina Faso. La « Marche des soldats de Robert Bruce » interprétée à la cornemuse était déjà le chant des régiments écossais compagnons de Jeanne d’Arc ainsi que de la Garde Écossaise des Rois de France jusqu’à la Révolution.

Par ailleurs, il existe un lien particulier entre les commandos marine français et l’Écosse. Le 6 juin 1944, 177 Français débarquaient sur les côtes de Normandie au sein du corps commandé par l’Écossais Lord LOVAT, il s’agissait du fameux Commando KIEFFER. »

En mémoire à ces rugbymans, et à tous les autres sportifs morts pour la France, une animation musicale originale sera proposée lors de la cérémonie. Monsieur Franck KERVELLA interprétera plusieurs morceaux avec sa cornemuse.

Monument aux Morts – 11 novembre à 10h30

Votre présence à cette cérémonie est importante. Ensemble, engageons-nous sur les chemins de la Mémoire.

Avec la participation sympathique des élèves crisseylois du Collège Claude Nicolas LEDOUX et des enfants des écoles primaires doloises.


  1. Bouclier de BRENNUS : Trophée conçu d’après un dessin initial du baron Pierre de COUBERTIN. Ce trophée doit son nom à son artiste créateur Charles BRENNUS, par ailleurs cofondateur de la fédération française de rugby. ↩︎

Le Repas des Aînés… avec ces nouveautés

Le changement de calendrier était annoncé. Historiquement installé dans l’agenda festif de fin d’année, l’édition 2023 s’est vue en réalité programmée le 14 janvier 2024. De l’avis du plus grand nombre des invités, ce changement d’agenda a été apprécié. Une participation forte, voir plus forte que les autres années, corrobore le choix des organisateurs. Fort de cette expérience, la prochaine invitation sera lancée pour nous retrouver le dimanche 12 janvier 2025.

Les invités ont apprécié l’animation musicale proposée par Michel LANDRY (par ailleurs conseiller municipal) ainsi que les sketchs et danses interprétés par Marie Line DE WAGENEER, Viviane FOISSOTTE, Jocelyne PAJOT et Cindy DELBOSC de la troupe des Baladins du pont de pierre.

Les chiffres 2024 : 103 repas ont été offerts aux aînés crisseylois et 75 personnes ont été destinataires du colis de Noël.

Merci à tous les bénévoles qui font de ce rendez-vous annuel une belle rencontre conviviale.

Poursuite des soirées « concert CRD »

En 2024 c’était la Saint Patrick qui était fêtée : violon, flûte, accordéon.

L’essai tenté en 2023 avec l’organisation d’une soirée cabaret spéciale « Saint Valentin » a été transformé en 2024 avec une animation ayant pour thème la Saint Patrick. De nombreux crisseylois et grands dolois ont pu ainsi profiter des talents des musiciens dans une ambiance festive.

Un partenariat « gagnant » s’installe au fil des années entre le Conservatoire à Rayonnement Départemental du Grand DOLE et le CCAS de la commune. Tout à chacun salue et reconnait la qualité et le professionnalisme des enseignants du conservatoire. Les décorations, la restauration et autres aménagements proposés par les membres du CCAS apportent les compléments nécessaires à l’expression d’un moment convivial et apprécié de tous.

Fort de ces succès, les membres du CCAS se mobilisent pour proposer une nouvelle édition en 2025.

En 2025 ce sera “JUKE POPS” VOUS CONNAISSEZ LA CHANSON

C’est sous la forme d’un quizz musical participatif que les professeurs du Conservatoire à Rayonnement Départemental du Grand DOLE nous proposeront des arrangements jazzy et ludiques de « tubes ».

A n’en pas douter, les interprétations seront de grande qualité avec des instruments comme l’accordéon, la guitare électrique et la batterie.

Comme pour les éditions précédentes, une inscription préalable sera nécessaire pour participer à cette soirée. Une communication spécifique sera proposée aux crisseylois en temps utile. Mais d’ores et déjà, retenez cette date dans vos agendas :

Vendredi 14 février 2025 Salle des fêtes de Crissey.

Quelques nouvelles du foyer rural

Le week-end du 19 & 20 octobre nous avons organisé une exposition d’artistes locaux avec la participation de 16 Artistes vous proposant de découvrir leurs œuvres.

Au programme pour cette fin d’année nous avons la soirée fondue le 30 novembre à partir de 20h à la salle du Bief Saulot.

Nous envisageons de vous proposer une sortie pour un Marché de Noël courant décembre reste à définir le lieu et la date…

Toute l’équipe du Foyer rural vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année !…

Philippe TOLLE, Président

Un marathon pour tous

Pour marquer la ferveur populaire des Jeux olympiques, Paris 2024 a organisé un marathon pour tous ainsi qu’un parcours de 10 km, accessibles aux amateurs. Guy SERRAGJI, un crisseylois, s’est lancé dans l’aventure et a parcouru les 10 km dans la capitale, samedi 10 août.

Avec le Marathon Pour Tous, Paris 2024 a révolutionné l’expérience grand public des Jeux Olympiques et Paralympiques. Beaucoup en ont rêvé, c’est maintenant une réalité : des athlètes amateurs ont emprunté le même parcours que le marathon olympique, permettant au plus grand nombre d’emboîter le pas à des athlètes d’exception.

Disputé de nuit le 10 août 2024, les sensations se sont décuplées sur un parcours inédit et original, qui a fait honneur au patrimoine et à l’histoire de l’hexagone et de la région parisienne.

Guy SERRAGJI et son ami Mustapha YASMINE qui a participé, quant à lui, au marathon réservé aux amateurs.

Après avoir satisfait à plusieurs challenges proposés par les organisateurs, Guy SERRAGJI, crisseylois et membre du Dole Athlétique Club, a eu la joie et l’honneur d’être sélectionné après tirage au sort pour participer au 10km « amateurs ».
A 23 h 30, samedi 10 août, sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, top départ du 10 km pour tous. Cette course olympique invitait 24 024 sportifs amateurs à s’élancer dans les rues parisiennes pour participer à leur manière aux Jeux olympiques. Notre crisseylois faisait partie de cette joyeuse troupe. Après cette épreuve nocturne harassante, une récompense bienvenue a marqué à jamais cette aventure : une médaille pour tous ceux qui ont terminé la course.

C’était une grande première dans l’histoire des Jeux Olympiques. Pour la première fois, des amateurs ont pu prendre part à la même course que les athlètes du marathon, ainsi qu’à un 10 kilomètres. Une chance, pour tous, un défi pour beaucoup, qui se préparent en conséquence depuis plusieurs mois.