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La lettre du maire, septembre 2025

Être maire, c’est passionnant…

La lecture de cette gazette de rentrée vous informera sur les projets communaux en cours ou à venir durant cette fin d’année. Des projets toujours structurants pour l’avenir de notre joli village avec notamment la réalisation d’aménagements urbains ou encore de travaux conduisant à améliorer la sécurité des biens et des personnes, dans leurs déplacements ainsi que sur leurs lieux de vie.

D’autres potentielles futures réalisations pour rendre la commune encore plus attractive sont à l’état d’ébauches… mais la période qui se présente à nous aujourd’hui est peut-être propice à une réflexion sur l’avenir de la commune et plus particulièrement sur sa gestion ?

Les élections municipales auront lieu maintenant dans sept mois, en mars 2026 et certains édiles jurassiens commencent à annoncer leur décision, notamment les élus qui ne souhaitent pas briguer de nouveaux mandats. Age, usure de la fonction, volonté de ne pas cumuler dans le temps, ils expliquent leur choix.
Être maire est une mission passionnante, une expérience humaine incroyablement enrichissante. Mais c’est aussi une fonction extrêmement chronophage semée d’embûches de toutes natures. Un engagement de chaque instant qui laisse peu de place à une vie personnelle. En ce qui me concerne, m’engager pour un nouveau mandat et le terminer à l’aube de mes 80 ans ne serait peut-être pas raisonnable ?
Des contraintes administratives de plus en plus fortes et des administrés de plus en plus exigeants alourdissent et compliquent encore un peu plus les missions du Maire. Selon une étude réalisée pour l’Association des maires de France, 8 maires sur 10 jugent leur mandat usant pour leur santé. Un constat que je ne peux personnellement que confirmer.

De plus, il faut aussi savoir laisser place au renouveau. Se focaliser uniquement sur la fonction de maire, vouloir à tout prix rester en place, n’est pas une attitude saine pour la démocratie locale.
En fonction de ces observations, j’ai pris la décision de ne pas briguer un nouveau mandat lors des prochaines élections municipales de 2026. En annonçant ce choix dès cet automne, je laisse à chacune et à chacun le temps de la réflexion et de l’engagement pour se positionner face à ces prochaines échéances.
En ce qui me concerne, d’autres idées, intentions et envies m’appellent pour un type d’engagement différent, moins exigeant et moins chronophage, mais avec toujours l’esprit d’essayer d’apporter, de manière humble et modeste, bienveillance et attention aux Autres.

Je suis convaincu que CRISSEY continuera de prospérer. Que de nouvelles énergies sauront poursuivre le travail et les projets engagés avec le seul but de satisfaire l’intérêt général pour une commune résolument tournée vers l’avenir.
Dans tous les cas, les travaux annoncés dans les pages intérieures de la gazette d’automne trouveront leur terme avant les élections de mars 2026.

Bien à vous,
Et prenez soin de vous
Gérard CHAUCHEFOIN
Maire de Crissey

L’aménagement de l’Espace Mairie

L’équipe municipale souhaite faire vivre davantage le centre du village en installant une cohésion de ses différentes composantes (logements locatifs, mairie, salle des fêtes, chemin de randonnées et zone d’habitats), en créant un espace public polyvalent et en hiérarchisant les voies de circulation.

Ce projet répond aux principes d’amélioration du cadre de vie des habitants, de préservation et mise en valeur du patrimoine naturel ainsi qu’un soutien à la mise en place de déplacements doux.

Après la rénovation du bâtiment de l’ancienne école en logements locatifs, la place de la Mairie « s’ouvre » désormais aux crisseylois. Les espaces nouvellement créés communiquent entre eux mais l’ensemble manque de structuration. Le projet consiste donc à renforcer la perception d’un centre unique tout en créant des espaces différenciés.

Le lieu constitue un patrimoine à part entière et doit s’adapter pour accueillir des usages en régulière évolution.

Valorisation de l’espace public : L’espace concerné par l’aménagement souhaité est « riche » de son passé. Il est situé à proximité de l’ancien bâtiment École-Mairie, de l’ancienne caserne de pompiers voir du four banal de l’époque moyenâgeuse. Aujourd’hui, le lieu demeure la place centrale du village avec la Mairie, la salle des fêtes et la récente reconversion du bâtiment École en logements locatifs. Ce même lieu voit aujourd’hui l’installation d’un cabinet médical. Il est donc emblématique et représentatif de la commune. Il attend un aménagement qualitatif.

Aménagement lié aux modes de déplacement et de circulation et en lien avec la création d’un petit circuit touristique (parcours patrimonial de randonnée au cœur de village) : La voirie jouxtant le projet d’aménagement est notamment utilisée par les transports urbains avec la proximité immédiate d’un arrêt de bus. Le projet propose également une hiérarchisation des voies en intégrant des largeurs de passages étroits (2,50 m) pour les circulations douces. Une attention particulière est portée à l’aménagement paysager des aires de contournement et de stationnement. Par ailleurs, la réalisation des travaux permettra de maintenir et de conforter le réseau de chemins existants (chemin des Îletons, invitant les randonneurs à emprunter le circuit pédestre du cœur de village).

Principes de réalisation liés au projet :

  • ☑ Création d’un espace végétalisé
  • ☑ Mise en place de cheminements adaptés pour les riverains
  • ☑ Mise en sécurité des déplacements des usagers.

La rénovation d’une première partie de notre réseau d’éclairage public

La modernisation des réseaux et du parc d’éclairage public est désormais un enjeu de premier plan pour les collectivités qui s’engagent en faveur de la transition énergétique. Cette modernisation est « nécessaire » notamment pour lutter contre la pollution lumineuse.

La rénovation du parc d’éclairage public permet aussi de diminuer de manière conséquente les consommations d’électricité. Grâce aux horloges installées maintenant depuis plusieurs années dans les coffrets gérant notre éclairage public une première étape importante a déjà été réalisée dans la réduction de nos consommations.

Le passage des lampes à technologie LED devient aujourd’hui une nécessité d’une part parce que l’arrêt de la production des lampes à décharge est prochainement programmé et ensuite parce que l’utilisation des nouvelles technologies permet de réduire la consommation énergétique par deux, passant de 70-150 W à seulement 20-40 W par luminaire.

Depuis une décennie, le SIDEC incite les communes à rénover leur éclairage public en pilotant les travaux et en les finançant à hauteur de 50 % pour les communes rurales. C’est donc sous la forme d’un partenariat que la commune projette à l’automne 2025 la rénovation de l’éclairage public sur deux grands axes de circulation à savoir rue de la Combotte – Rue du Meix Brulé ainsi que la rue des Vergers dans son linéaire entier.

Ces travaux correspondront aux étapes 1 et 2 du programme global.

Clôture du stade de la Combotte

Pour toutes installations sportives, les clôtures jouent un rôle fondamental dans la protection et la sécurité.

Dans le cadre d’activités sportives, l’implantation de clôture est soumise à des règlements spécifiques imposés par les fédérations sportives nationales, que ce soit pour un terrain de football, de tennis ou de rugby.

Le terrain du Stade de la Combotte n’échappe pas à la règle. La Commission Régionale des Terrains et Installations Sportives (CRTIS) de la Ligue Bourgogne Franche Comté vient de nous faire connaître une non-conformité majeure concernant notre terrain de football. En effet, ce dernier ne répond pas à la réglementation en vigueur, laissant apparaître une absence de clôture.

Des consultations techniques et financières ont donc été lancées pour satisfaire cette exigence. La Fédération Française de Football ainsi que le Conseil Départemental vont contribuer financièrement à la réalisation du projet qui se concrétisera à l’automne 2025.

Campagne de marquage au sol et signalisation

La signalisation routière horizontale désigne l’ensemble des marquages au sol. Ceux-ci apportent aux usagers des indications sur la partition de la chaussée et sur les comportements à adopter.

Le marquage au sol se décline normalement 3 couleurs, porteuses d’informations spécifiques. Il s’agit du :

  • ☑ blanc, pour un marquage permanent ;
  • ☑ jaune, pour un marquage temporaire ou pour une interdiction de stationner, comme les zébras des arrêts de bus ;
  • ☑ bleu, pour indiquer et délimiter des places de stationnement gratuites, comme les zones bleues, ou réservées, comme celles des personnes porteuses de handicap.

Une campagne de réfection a été réalisée dans la commune durant l’été en amont de la rentrée scolaire. Dans le même temps, une action similaire a également été engagée pour parfaire la signalétique routière verticale.

Vidéo-protection… vers une finalisation de la campagne

Les caméras relatives à la surveillance de la salle des fêtes sont opérationnelles depuis plusieurs semaines (abords, entrée principale et entrée cuisine).

Comme indiqué lors du dernier conseil municipal, une caméra supplémentaire a été installée pour « couvrir » la façade exposée côté rue des Vergers (face nouveaux locatifs).

Demeure à ce jour, l’installation de la caméra N°7 (Rue de la Cour des Chênes) pour finaliser le programme 2025, mais également le projet dans sa totalité (étalé sur les 4 dernières années).

Cimetière… mise en place de nouvelles cavurnes

En France, les pratiques funéraires évoluent pour s’adapter aux attentes et aux valeurs contemporaines. La crémation, désormais largement acceptée, séduit de plus en plus de familles. Parmi les solutions permettant d’accueillir une ou plusieurs urnes cinéraires, la cavurne se distingue par son caractère intime et ses nombreuses options de personnalisation.

Devant ce constat, l’équipe municipale a validé, lors du conseil municipal du 1er juillet, la mise en place d’un nouveau module de cavurnes.

Dans le respect du règlement du cimetière, chaque cavurne peut être personnalisée de façon à refléter la personnalité du défunt et les souhaits des familles.

La loi du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire stipule que les cendres doivent connaître un sort funéraire identique à celui d’un corps. Cela signifie qu’elles ne peuvent plus être considérées comme un simple souvenir ou objet personnel.

Une réflexion à partager

À l’approche de la Toussaint, de nombreuses familles se préparent à honorer la mémoire de leurs proches disparus. Le nettoyage des tombes est une tradition importante qui permet de rendre hommage aux défunts et d’entretenir les lieux de recueillement. Mais passés ces moments émotionnels, qu’advient-il des monuments et de leurs décorations ?

Après la Toussaint, nos cimetières ont tendance à se vider et les ornements floraux qui y ont été déposés, à faner. Pourtant, l’entretien des tombes devrait perdurer car c’est à cette période que les sépultures sont le plus sujet à s’abîmer. Elles font face aux changements de météo avec les feuilles mortes qui se déposent sur leurs surfaces et aux fleurs et plantes décoratives qui fanent et pourrissent sur les pierres.
Les plantes fanées, laissées sans soin, peuvent devenir également des témoins d’oubli.

Le retrait des fleurs fanées est un geste de respect envers la mémoire de nos proches. Alors dans la mesure du possible, essayons de penser à éliminer et à évacuer du cimetière les plantes altérées… comme tout déchet vert un recyclage est peut-être encore possible… dans votre jardin en les mettant dans un composteur, mais il serait dommage de jeter un bouquet ou une plante, passé certes, mais si important à nos yeux.

Alors que diriez-vous de lui donner une seconde vie tout en ajoutant une jolie touche de poésie dans votre intérieur ? Loin d’être une simple alternative, les fleurs séchées sont d’ailleurs devenues une tendance déco durable très prisée.

Un nouvel outil de communication

Un nouveau panneau d’affichage a été installé récemment afin de faciliter l’accès à l’information à toute heure pour les administrés. Placé à proximité de l’entrée de la Place du Souvenir, il a pour objectif de diffuser des informations municipales ou associatives liées à la vie de la commune.

À ce titre, les associations qui le désirent peuvent proposer leurs annonces. Pour être diffusée, une annonce devra impérativement concerner une manifestation ou un événement dans le domaine culturel, sportif ou social…, ayant un caractère d’intérêt communal et ouvert au public.

Sont exclus du cadre de diffusion :

  • ❎ les messages d’ordre privé,
  • ❎ les messages à caractère purement commercial,
  • ❎ les messages internes à une association ou réservés à ses seuls membres,
  • ❎ les messages ne présentant pas un intérêt communal affirmé,
  • ❎ les informations à caractère politique, syndical ou religieux.

Ce nouvel équipement complète l’affichage des actes administratifs se situant sur le parvis de la Mairie et dont la publicité est une condition de leur entrée en vigueur. Chacun peut y trouver toutes les informations utiles aux habitants.

OAP Meix Brulé… ça bouge

Certains d’entre vous ont remarqué, ces dernières semaines, des « mouvements » sur les terrains composant l’OAP du Meix Brulé. Afin d’éviter la propagation de « fake news » toutes aussi fantaisistes les unes que les autres, voici les informations officielles que nous pouvons partager à ce jour sur ce sujet.

Tout d’abord qu’est-ce qu’une OAP ?

Les plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi) contiennent des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP). Ces outils complètent le règlement du PLUi, en précisant les transformations envisagées par la commune pour certains périmètres ou certaines thématiques. Toutes les autorisations d’urbanisme doivent être compatibles avec les OAP du PLUi.

Les OAP sont une composante du PLUi qui exprime le projet d’aménagement du territoire et qui détermine les conditions d’aménagement et d’utilisation des sols sur ce territoire . Elles garantissent la prise en compte des qualités architecturales, urbaines et paysagères des espaces dans la continuité desquels s’inscrit la zone. Leur périmètre est délimité dans le règlement graphique (zonage) du PLUi. La commune de Crissey compte 3 AOP sur son territoire(*), dont celle du Meix Brulé, objet du présent commentaire.

La commune est-elle partie prenante dans la réalisation d’un éventuel projet ?

La réponse est affirmative dans la mesure où la commune est propriétaire de 3 parcelles composant cette OAP.

Existe-t-il un projet d’urbanisation sur ce secteur ?

Bien que non totalement abouti à ce jour (promesse de vente à signer courant du mois de septembre), il existe effectivement un projet de constructions sur une partie limitée de cette zone. Il s’agit non pas d’un projet communal mais bien d’un projet privé réalisé pour partie sur des terrains communaux à céder à la société MLG Immo.

En quoi consiste le projet ?

Marine GALLIACHE, co-responsable de la société nous livre quelques informations sur le projet :

« Le projet de construction prévu sur la commune de Crissey s’inscrit dans une démarche de développement local et de renforcement des services de proximité.

Le futur ensemble comprendra :

  • ☑ Un centre de massage bien-être favorisant la détente, le bien-être et la qualité de vie.
  • ☑ Un salon de coiffure moderne, apportant un service de proximité attendu par la population.
  • ☑ Une maison médicale pluridisciplinaire, réunissant plusieurs professionnels de santé pour améliorer l’accès aux soins.

Ce projet vise à répondre aux besoins des habitants en matière de santé, de services et de bien-être. Il s’agit d’un pôle structurant pour le territoire, pensé comme un lieu de convivialité et d’échanges. »

A noter qu’une communication spécifique sur l’avancement du projet sera réalisée dans la prochaine gazette à paraître début 2026.

(*) OAP « La Combotte » et OAP « Le Paquier »

Affouage 2025 : « année blanche »

Depuis trente ans, bûcherons et ouvriers forestiers disparaissent sous l’effet de la mécanisation et de la réduction des coûts. La filière manque de main-d’œuvre : activité trop pénible physiquement journées de travail trop longues, rémunération trop faible, risques importants liés au métier. Depuis les années 1980, le nombre de bûcherons n’a cessé de baisser en France. L’une des conséquences est qu’il devient parfois difficile de trouver des professionnels de la forêt pour réaliser les travaux d’abattage et de découpe. Beaucoup arrêtent, plusieurs communes du Jura peinent à trouver des bûcherons… c’est le cas à Crissey.

Devant ce constat, il devient difficile voire impossible de maintenir l’offre jusqu’à alors proposée par la commune à ses habitants, à savoir la coupe et la livraison du bois de chauffage à domicile.

Les commandes de bois sont donc « suspendues » pour l’année 2025, dans l’attente de trouver un professionnel de la forêt réactif et efficace en capacité d’assurer la prestation.