Des incivilités récurrentes
Poursuite du déploiement du système de vidéosurveillance
Voulues comme une solution de proximité, pour éviter de se rendre systématiquement à la déchetterie, les bennes à déchets verts ont été installées dans la plupart des villages et quartiers du Grand DOLE. Cependant, ces points d’apport ne sont pas toujours bien utilisés et des incivilités récurrentes sont constatées : dépôts de sacs-poubelles ou sacs plastiques dans les bennes, autres dépôts en tout genre comme des matelas, des appareils ménagers ou encore des pièces d’automobiles.
Bien entendu, ces mauvaises pratiques sont interdites par la loi et donc répréhensibles. De la même manière, les dépôts sauvages autours des bennes et containers sont également totalement interdits.
Aujourd’hui, les petits malins sont prévenus.
Ceux qui viennent déposer un micro-ondes hors d’usage, qui se débarrassent du vieux vase de mamie ou qui jettent, sans vergogne, une imprimante datant du siècle dernier dans la benne à déchets verts sont filmés. En effet, deux caméras de vidéosurveillance viennent d’être installées à proximité du lieu de collecte.
Et pour demain…
Trois nouvelles caméras vont venir compléter en 2024 le réseau communal de vidéosurveillance.
L’entrée du village en provenance de Choisey est maintenant sous vidéosurveillance. Demain ce seront les flux de deux autres accès au village qui seront intégrés au système : l’accès en provenance de la rue du Boichot et celui de l’avenue du Maréchal Juin, en passant par la rue de la Combotte.
Une troisième caméra trouvera sa place au Stade de la Combotte. Le mât destiné à recevoir l’équipement a été installé ces dernières semaines.
Ce que risquent les personnes qui déposeraient des objets «
non compatibles » au pied des conteneurs ou dans la benne ?Une amende de 4e classe (135€) qui peut être majorée à 375€ conformément à l’article R634-2 du Code Pénal et de 150€ au titre de l’intervention par les services techniques et du tarif horaire d’enlèvement de 20€ par agent. Pour faire simple : la note peut rapidement devenir salée.
Rappel des règles :
Quelles garanties pour la protection de la vie privée ? Seules les autorités publiques peuvent filmer la voie publique. Les caméras ne doivent pas permettre de visualiser l’intérieur des immeubles d’habitation ni, de façon spécifique, celles de leurs entrées. Des procédés de masquage de ces zones sont systématiquement mis en œuvre. C’est la loi.