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Lutte contre l’ambroisie – Berges du Doubs

Les DDT du Jura et de Saône et Loire ont confié à l’association Dole Environnement la campagne de lutte contre l’ambroisie à feuilles d’Armoise sur le Domaine Public Fluvial (DPF) du Doubs. Cette plante invasive, d’origine d’Amérique du Nord, émet du pollen et cause de graves allergies. La réglementation nationale et départementale oblige donc chaque propriétaire et locataire à lutter contre.

Le secteur d’intervention s’étend cette année du barrage de Crissey (Jura) jusqu’à Navilly (Saône-et-Loire).

Voici le protocole proposé par l’association Dole Environnement :

  • À l’aide de deux kayaks deux places nous prospectons les rives pour arracher les pieds d’ambroisie. Cette dernière séchant assez rapidement est laissée sur place.
  • Avant d’accoster, nous vérifions qu’aucun oiseau niche sur la grève (Sterne pierregarin, Petit Gravelot, Œdicnème criard…).
  • Pour chaque station nous relevons la localisation, le stade de développement et le nombre de pieds au m².
  • Dans le cas de très grosses stations, nous faisons appel à des équipes sous-traitantes en réinsertion par voie terrestre pour arracher voire faucher les stations.

Cette campagne de lutte a débuté en juillet.

Si vous êtes intéressé et vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’association Dole Environnement.

Pour mémoire, le référent communal « AMBROISIE » est Monsieur Michel LANDRY (Contact par le secrétariat de mairie).

Améliorer le cadre de vie et l’accueil par un fleurissement communal

En observant des cartes postales anciennes, il semble évident que le fleurissement des communes n’était autrefois pas organisé dans les villages. Pour autant, il était possible de voir des fleurs partout. Les bouquets présents le long des chemins et des routes, au pied des arbres ou dans les communaux étaient ceux des champs, que venaient brouter les bêtes. L’absence d’intrants et notamment l’emploi d’herbicides permettait de voir dans les champs coquelicots, bleuets et camomilles. Les fleurs, autrefois dans les champs, sont aujourd’hui dans les villages.

Un habitant, au quotidien, n’aura pas le même rapport avec les plantations publiques qu’une personne de passage, qui vivra dans la commune une semaine, une journée ou une heure. De plus, une plantation ne sera pas perçue de la même manière si on l’observe à pied, à vélo ou en voiture. Le jardinier doit donc prendre en compte ces paramètres afin de composer au mieux un espace planté, évoluant dans le temps, présentant un intérêt à chaque saison. Les plantations annuelles, bisannuelles et vivaces sont à intégrer ensemble, afin d’avoir des plates-bandes plantées toute l’année.

Par ailleurs, pour que les habitants se sentent bien dans leur village et aient envie d’y passer leur temps libre, il est important de mettre à leur disposition des espaces paysagers dans lesquels il fait bon vivre.

Fort de ces considérations hautement philosophiques, l’équipe et le personnel municipal proposent chaque année de nouveaux endroits à fleurir, à transformer ou à embellir. Depuis quelques temps bordures et massifs floraux donnent un cachet tout particulier à la commune. Cette réussite est l’aboutissement d’un soin et d’un entretien régulier de la part de nos employés communaux.

Pour autant, chacune et chacun d’entre nous peut, à sa manière, participer à l’embellissement floral de la commune. Comment ? Selon quelles pratiques ?

  • En harmonisant les limites de sa propriété, en mettant en valeur les façades et les pieds des murets de clôture, en entretenant les bandes d’herbe jouxtant l’habitation, en désherbant son trottoir… et de bien d’autres façons encore.
  • En faisant « profiter » la commune d’un excès de bulbes, d’oignons, de boutures ou d’arbustes, plutôt que de les destiner au compost, en leur offrant tout simplement ainsi une seconde vie. La pratique existe déjà et ce sympathique geste de partage mérite d’être signalé. Il est appréciable et apprécié. Chaque plante donnée trouvera sa place dans les massifs communaux.
  • En consommant mieux en recyclant des objets ou des équipements devenus gênants ou inutiles. Dans ce cas, la commune pourrait être amenée à se « doter » d’une mini serre ou autres châssis, outils précieux du jardinier. Si l’un de ces équipements vous embarrasse

Le fleurissement du village est l’affaire de tous.