Archive de l’étiquette Espaces verts

Partageons nos berges

Voies navigables de France sensibilise les usagers des berges pour mieux partager les chemins en toute sécurité et avec sérénité.

Les abords des rivières, canaux et cours d’eau accueillent de multiples activités de loisirs, cyclotourisme, randonnée, pêche, visites de sites touristiques et culturels au bord de l’eau… Chacune de ces activités doit pouvoir s’exercer dans le respect et la sécurité de tous. Les agents de Voies navigables de France utilisent ces chemins pour entretenir quotidiennement les canaux et rivières.

Assurons-nous d’une cohabitation sereine et respectueuse de tous aux abords de l’eau.

Des usages multiples

Vélo, randonnées, running, pêche, flânerie en famille… Les raisons de se rendre sur les chemins longeant les fleuves, rivières et canaux sont nombreuses, que ce soit pour y trouver un peu de fraîcheur l’été, pour y effectuer son entraînement sportif ou tout simplement pour se détendre.

Mais les chemins de service sont aussi des voies empruntées quotidiennement par les agents VNF dans leur cadre professionnel : pour se rendre d’une écluse à une autre et assurer la navigation par exemple, pour porter assistance à un bateau, pour effectuer des travaux sur les berges ou sur l’eau, ou encore se rendre dans un bâtiment de travail.

Pour répondre aux besoins du service, les agents VNF utilisent différents véhicules : voitures, utilitaires, camionnettes, tracteurs, scooters… L’apparition de véhicules motorisés peut évidemment surprendre ceux qui profitent du calme du canal. Les agents essaient de perturber le moins possible les promeneurs et autres usagers et s’identifient auprès d’eux pour expliquer leur présence : circulation sur les voies à faible allure, identification des véhicules grâce au logo VNF, signalisation par gyrophares ou feux d’alerte, mise en place d’une signalisation temporaire lors de chantiers ou d’interventions.

Se respecter et partager la voie

La présence de véhicules motorisés peut parfois générer des incompréhensions et une mauvaise communication entre les usagers. Pourtant, la présence des agents de Voies navigables de France est indispensable : les chemins sont leurs lieux de travail, ils y interviennent pour effectuer des travaux d’entretien et ainsi assurer de bonnes conditions de navigation aux plaisanciers ou bateliers et la sécurité de tous. Ces chemins appartiennent au domaine public fluvial géré par Voies navigables de France. C’est en lien avec VNF que les berges des communes ont été aménagées pour faire de ces chemins, en sus d’espaces de travail, des espaces de loisirs pour les habitants. Assurons collectivement un partage respectueux de ces chemins si convoités.

Lutte contre l’ambroisie – Berges du Doubs

Les DDT du Jura et de Saône et Loire ont confié à l’association Dole Environnement la campagne de lutte contre l’ambroisie à feuilles d’Armoise sur le Domaine Public Fluvial (DPF) du Doubs. Cette plante invasive, d’origine d’Amérique du Nord, émet du pollen et cause de graves allergies. La réglementation nationale et départementale oblige donc chaque propriétaire et locataire à lutter contre.

Le secteur d’intervention s’étend cette année du barrage de Crissey (Jura) jusqu’à Navilly (Saône-et-Loire).

Voici le protocole proposé par l’association Dole Environnement :

  • À l’aide de deux kayaks deux places nous prospectons les rives pour arracher les pieds d’ambroisie. Cette dernière séchant assez rapidement est laissée sur place.
  • Avant d’accoster, nous vérifions qu’aucun oiseau niche sur la grève (Sterne pierregarin, Petit Gravelot, Œdicnème criard…).
  • Pour chaque station nous relevons la localisation, le stade de développement et le nombre de pieds au m².
  • Dans le cas de très grosses stations, nous faisons appel à des équipes sous-traitantes en réinsertion par voie terrestre pour arracher voire faucher les stations.

Cette campagne de lutte a débuté en juillet.

Si vous êtes intéressé et vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’association Dole Environnement.

Pour mémoire, le référent communal « AMBROISIE » est Monsieur Michel LANDRY (Contact par le secrétariat de mairie).

Améliorer le cadre de vie et l’accueil par un fleurissement communal

En observant des cartes postales anciennes, il semble évident que le fleurissement des communes n’était autrefois pas organisé dans les villages. Pour autant, il était possible de voir des fleurs partout. Les bouquets présents le long des chemins et des routes, au pied des arbres ou dans les communaux étaient ceux des champs, que venaient brouter les bêtes. L’absence d’intrants et notamment l’emploi d’herbicides permettait de voir dans les champs coquelicots, bleuets et camomilles. Les fleurs, autrefois dans les champs, sont aujourd’hui dans les villages.

Un habitant, au quotidien, n’aura pas le même rapport avec les plantations publiques qu’une personne de passage, qui vivra dans la commune une semaine, une journée ou une heure. De plus, une plantation ne sera pas perçue de la même manière si on l’observe à pied, à vélo ou en voiture. Le jardinier doit donc prendre en compte ces paramètres afin de composer au mieux un espace planté, évoluant dans le temps, présentant un intérêt à chaque saison. Les plantations annuelles, bisannuelles et vivaces sont à intégrer ensemble, afin d’avoir des plates-bandes plantées toute l’année.

Par ailleurs, pour que les habitants se sentent bien dans leur village et aient envie d’y passer leur temps libre, il est important de mettre à leur disposition des espaces paysagers dans lesquels il fait bon vivre.

Fort de ces considérations hautement philosophiques, l’équipe et le personnel municipal proposent chaque année de nouveaux endroits à fleurir, à transformer ou à embellir. Depuis quelques temps bordures et massifs floraux donnent un cachet tout particulier à la commune. Cette réussite est l’aboutissement d’un soin et d’un entretien régulier de la part de nos employés communaux.

Pour autant, chacune et chacun d’entre nous peut, à sa manière, participer à l’embellissement floral de la commune. Comment ? Selon quelles pratiques ?

  • En harmonisant les limites de sa propriété, en mettant en valeur les façades et les pieds des murets de clôture, en entretenant les bandes d’herbe jouxtant l’habitation, en désherbant son trottoir… et de bien d’autres façons encore.
  • En faisant « profiter » la commune d’un excès de bulbes, d’oignons, de boutures ou d’arbustes, plutôt que de les destiner au compost, en leur offrant tout simplement ainsi une seconde vie. La pratique existe déjà et ce sympathique geste de partage mérite d’être signalé. Il est appréciable et apprécié. Chaque plante donnée trouvera sa place dans les massifs communaux.
  • En consommant mieux en recyclant des objets ou des équipements devenus gênants ou inutiles. Dans ce cas, la commune pourrait être amenée à se « doter » d’une mini serre ou autres châssis, outils précieux du jardinier. Si l’un de ces équipements vous embarrasse

Le fleurissement du village est l’affaire de tous.