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Crissey infesté par le moustique tigre

La commune est officiellement considérée comme colonisée par le moustique tigre (Aedes albopictus) par un courrier adressé par l’ARS reçu le 23 octobre dernier.

La municipalité est par conséquent mise en demeure d’agir contre cette espèce invasive notamment par la mise en œuvre de lutte contre la prolifération et la sensibilisation des habitants à des gestes simples décrits ci-après.

Check list des bons gestes

Je vide

chaque semaine tous les réceptacles d’eaux stagnantes, propres ou sales

  • Coupelles sous les pots de fleurs
  • Gamelles d’animaux domestiques
  • Pieds de parasols
  • Bâches de mobiliers de jardin…

Je couvre

de façon hermétique ou à l’aide d’un voilage moustiquaire fin toutes réserves d’eau, petites ou grandes

  • Récupérateurs d’eau de pluie ou cuves
  • Tous réceptacles pluviaux via les chéneaux
  • Regards
  • Fûts divers….

Je jette

tous les objets abandonnés dans mon jardin ou sur ma terrasse, lieux propices à la ponte

  • Déchets de chantier
  • Boîtes de conserve
  • Vieux pots de fleurs cassés…

Je cure

régulièrement pour faciliter le bon écoulement des eaux

  • Siphons d’évier extérieurs et de fontaines
  • Bondes d’évacuation extérieures
  • Rigoles couvertes avec grille
  • Gouttières, chéneaux…

Je range

autant que possible à l’abri de la pluie

  • Outils de jardinage, brouettes
  • Seaux, arrosoirs, poubelles
  • Pneumatiques
  • Jouets…

J’entretiens

régulièrement mon jardin pour réduire les sources d’humidité, gîtes de repos des moustiques

  • J’élague et je débroussaille
  • Je ramasse les fruits tombés
  • Je ramasse les déchets végétaux…

Privé d’accès à l’eau, le moustique-tigre ne se reproduit pas

Bonnes astuces

  • Remplissez vos coupelles avec du sable ou des billes d’argile
  • Mettez des poissons dans vos bassins d’agrément qui consommeront les larves de moustiques-tigres
  • Ventilez pour éloigner les moustiques-tigres
  • Consultez le site internet www.moustiquetigre.org ou utilisez le hashtag #stopmoustique pour découvrir toutes les astuces

Le plan communal de sauvegarde… c’est quoi ?

On dit que ça n’arrive qu’aux autres, jusqu’au jour où les autres c’est toi !!!

Le PCS (plan communal de sauvegarde) prépare la réponse aux situations de crise et regroupe l’ensemble des documents de compétence communale contribuant à l’information préventive et à la protection de la population. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l’organisation nécessaire à la diffusion de l’alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d’accompagnement et de soutien de la population.

Il est obligatoire pour les communes concernées par l’un des huit risques naturels principaux majeurs sur le territoire national comme les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les sécheresses, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes.

La mise en œuvre des mesures de sauvegarde relève de chaque maire sur le territoire de sa commune.

Le PCS de Crissey a été rédigé au cours de l’année 2016. Au regard de la loi Matras (loi n° 2021-1520 du 25 novembre 2021 visant à consolider notre modèle de sécurité civile), une actualisation du document s’impose d’ici mars 2025.


Aujourd’hui, sur les 447 communes jurassiennes ayant l’obligation d’établir un PCS, seules 39% ont un plan communal de sauvegarde… dont celle de CRISSEY.

Rappel :

Les numéros d’urgence pour contacter directement les services de secours restent inchangés et sont joignables gratuitement 24h sur 24 :

Vous n’avez jamais eu de problèmes d’inondation par le passé…

… Et croyez être à l’abri de tout problème ?

Mauvaise nouvelle : si vous avez un sous-sol, votre habitation est aujourd’hui à risque.

En quelques années seulement, les épisodes pluvieux liés au dérèglement climatique ont pris une ampleur inédite, saturant régulièrement les réseaux d’assainissement. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que les sols, imperméabilisés par des aménagements structurels (béton, enrobé, pavés…), entravent chaque jour un peu plus l’infiltration naturelle des précipitations.

Les inondations à répétition en partie dues à un système d’assainissement parfois non prévu pour accueillir des débits aussi importants, imposent des changements et des actions de la part des propriétaires.

Une image de plus en plus fréquente et habituelle : le tablier du pont de pierre transformé en radeau !!!

En effet, les équipements et installations tels que conçus hier ne répondent plus aujourd’hui aux flux d’eau apportés par ces épisodes pluvieux, parfois courts mais très intenses, que nous connaissons dorénavant et souvent de manière récurrente. L’objectif n’est plus désormais d’évacuer les eaux de pluie le plus loin et le plus vite possible via un réseau d’assainissement, mais de gérer les volumes d’eau à la parcelle, grâce à des ouvrages de stockage ou d’infiltration, et de les restituer à faible débit dans le réseau d’assainissement ou par infiltration dans le milieu naturel.

Alors, il nous faut contrôler et améliorer le fonctionnement de nos installations en répondant à des principes fondamentaux visant à privilégier une gestion de proximité :

  • Gérer l’eau de pluie le plus près du point où elle touche le sol : gestion à la source ou à la parcelle
  • Limiter le ruissellement des eaux pluviales : flux, vitesse, volume, distance parcourue…
  • Maîtriser les pics de pluviométrie et diminuer la quantité d’eau rejetée au réseau
  • S’assurer de la bonne adéquation flux collecté et diamètre des tuyauteries. S’assurer également du bon état de propreté et de fonctionnement des canalisations.
  • Réduire les surfaces imperméabilisées ou compenser les effets de l’imperméabilisation : végétalisation des espaces, revêtements drainants…
  • Stocker temporairement les eaux pluviales pour écrêter les flux.
  • Donner une destination différente aux flux en séparant les volumes collectés (par exemple en séparant et en donnant une destination différente aux eaux de toiture).
  • Favoriser l’infiltration naturelle in situ pour recharger les nappes phréatiques.
  • Développer le végétal dans le cycle de l’eau afin de favoriser l’évaporation de l’eau et l’évapotranspiration par la végétation : toitures terrasses végétalisés…

La régulation des eaux pluviales à la source permet aussi de lutter contre les débordements des réseaux d’assainissement, de réduire les risques d’inondation de l’espace urbain et de pollution du milieu naturel.