Archives de catégorie Actualités

La taille des haies

Une règle de bonne pratique pour protéger notre environnement

Lors de chaque printemps, la question revient comme la floraison dans un jardin. À quelle période de l’année a-t-on le droit d’élaguer les arbres et de tailler les haies ?

Aucune loi n’interdit explicitement de tailler les haies ou d’élaguer les arbres pour les particuliers et jardiniers professionnels(*). Seuls les agriculteurs sont concernés par un arrêté national datant du 24 avril 2015.

Pour autant, des règles de bonnes pratiques s’imposent à nous.

Pour rappel, les haies constituent un lieu de vie très important pour la biodiversité. Elles permettent d’héberger de nombreuses espèces protégées par le Code de l’Environnement ou non. A partir de la mi-mars, la saison de nidification va commencer. Pour ne pas déranger ou déloger les oiseaux pendant cette période cruciale pour leur cycle de vie, l’Office Français de la Biodiversité recommande de ne pas tailler les haies ni d’élaguer les arbres du 15 mars au 31 juillet. Pour les agriculteurs, la taille des haies est interdite du 1er avril au 31 juillet.

Plusieurs espèces, dont le merle noir, le rouge-gorge ou encore les mésanges choisissent les arbres pour y construire leurs nids et s’y réfugier. En taillant arbres et arbustes, vous risquez donc de détruire l’habitat naturel fragile de ces oiseaux et de les blesser.

Par ailleurs, les haies ont un rôle important dans la prévention des risques naturels (coulées de boue, inondation). Elles font aussi office de brise-vent. Leur taille ou leur arrachage est susceptible de causer des préjudices importants à l’environnement.

(*) Attention :

Certaines préfectures ont pris des arrêtés interdisant à quiconque d’effectuer des travaux sur les haies pendant une période pouvant aller du 1er avril au 31 juillet.

Le pont sur le Doubs en travaux

Une visite technique du pont reliant Choisey à Crissey avait fait ressortir la nécessité de réaliser d’importants travaux afin de garantir la sécurité des utilisateurs.

Les travaux de réhabilitation débuteront le 3 avril prochain pour une durée de 8 mois, sauf imprévus.

Des déviations seront mises en place (par le pont de la Corniche à Dole ou par Parcey et la RN5).

A l’issue des travaux les poids lourds jusqu’à 19t pourront à nouveau emprunter l’ouvrage. Par ailleurs, une bande cyclable sera aménagée afin de sécuriser les déplacements doux (cycles).

Pour en savoir plus, la commune de Choisey met à disposition une page sur son site internet, et communiquera sur l’avancée des travaux sur sa page Facebook.

Vœux du conseil municipal

Les membres de l’équipe municipale accompagnent le Maire dans cette cérémonie de présentation des vœux à la population.

Chers amis,

Comme il est de coutume, la période de présentation des vœux conduit à faire un bilan sur l’année écoulée et également à se projeter sur l’année qui se présente à nous.

Avec toute l’humilité et la modestie requise je crois que l’équipe municipale peut être fière des réalisations menées durant ces 12 derniers mois. Je ne rentrerai pas dans les détails des actions conduites, elles ont été suffisamment commentées en temps et en heure, notamment au travers de notre bulletin municipal trimestriel « La gazette du Pont de pierre », de notre site Internet Crissey-Jura ainsi que par le biais de l’application mobile téléchargeable Intramuros. Pour autant, et si l’on ne montre pas grand intérêt ni pour la communication écrite, ni pour les informations relayées par nos outils numériques, il suffit alors de se promener dans le village pour prendre la mesure du chemin parcouru durant l’année 2022 : poursuite de la sécurisation de nos déplacements avec la création d’un mini-giratoire au carrefour de la rue Haute et de la rue de la cour des Chênes, rénovation de la chaussée de la rue Haute, démolition de la ferme PERNOT et aménagement de l’espace cœur de village, réhabilitation du bâtiment de l’ancienne école avec la création de deux nouveaux logements locatifs. C’est ainsi une grande partie du cœur du village qui a été transformée pour améliorer la qualité des déplacements des crisseylois ainsi que leur cadre de vie. Dans ce même lieu, la mise en place d’une boite à livres est venue participer à la création d’un lien social. Elle est source de bonheurs simples et délivre un message fraternel de partage de la culture, de la connaissance et du divertissement.

A la lecture du bilan de cette année passée, nous pouvons la qualifier de positive et j’associe à cette réussite mes adjoints, les membres du conseil municipal et toutes celles et ceux qui ont permis de voir aboutir ces belles réalisations.

Alors maintenant, qu’adviendra-t-il de nos projets en 2023 ?

Bien malin celui qui peut se projeter devant toutes les incertitudes qui nous entourent. Pour autant, nous savons d’ores et déjà que cette année sera faite de contraintes et d’obligations. Nos investissements seront limités et nous serons à la recherche d’économies. C’est notamment en s’inscrivant dans cette démarche « prévoyante » que le conseil municipal a décidé l’extinction de l’éclairage public de 23 h00 à 5h00 à partir du 15 décembre 2022. De la même manière, des travaux d’amélioration énergétiques vont être engagés dans les bâtiments communaux et en priorité dans la salle du Bief Saulot.

Un moment bien sympathique de complicité partagé avec Madame la Députée Justine GRUET et la doyenne du village Madame Suzanne CHAZAL (95 ans).

Commencé en 2022, l’aménagement de l’espace Mairie verra sa concrétisation durant l’année 2023 par le renforcement de la perception d’un centre unique tout en créant et en aménageant des espaces différenciés.
Avec la poursuite du programme de maintenance de nos voiries, nous continuerons d’améliorer les conditions de déplacements de nos concitoyens en prenant en compte les opportunités et les priorités.
2023 sera également une année nouvelle en ce qui concerne l’éventail des offres de loisirs et de divertissements proposé à la population.
Avec la création d’un parcours patrimonial, long de 4 km et construit sur la base de 16 étapes, l’occasion sera donnée aux crisseylois d’aller à la rencontre et à la découverte de l’Histoire de nos anciens et de notre village, une Histoire extrêmement riche.

Parole est donnée à Jean-Claude CHARNOZ pour présenter les deux volumes de sa nouvelle publication « CRISSEY, un village entre Doubs et forêt de Chaux »

Autre nouveauté 2023, l’inscription de la commune de CRISSEY aux journées du patrimoine. En empruntant ce nouveau parcours de randonnée, l’objet sera justement de guider les pas des participants dans ceux de nos ainés et de découvrir de manière ludique l’environnement qui était le leur.

Voilà mes amis dressés de manière très synthétique et rapide le bilan et les prévisions d’évolution à court terme pour notre joli village.

Pour participer aux activités communales et en profiter pleinement, il nous faut des crisseyloises et crisseylois heureux et en bonne santé.
Alors mes Amis, je vous adresse mes meilleurs vœux
Soyez heureux et gardez vos belles valeurs
Excellente année à toutes et à tous
Et surtout prenez soin de vous

Bien à vous,
Et prenez soin de vous
Gérard CHAUCHEFOIN
Maire de Crissey

A savoir également, le RLPi approuvé

Le Grand Dole a approuvé son Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi) en conseil communautaire du 24 novembre 2022. Commun aux 47 communes, ce règlement adapte la réglementation nationale en matière de publicité extérieure aux enjeux locaux afin de protéger le cadre de vie, le patrimoine et les paysages.

Il est entré en vigueur le 1er janvier 2023.

Avec un RLPi, les installations, remplacements ou modifications de dispositifs ou matériels supportant une publicité, une pré-enseigne ou une enseigne sont soumis au dépôt de dossier préalables en mairie.

Publicité sur une propriété, contre un mur, un grillage, un panneau… pour une première installation ou avant tout renouvellement

PRENDRE CONTACT AVEC LA MAIRIE

Sommes-nous vraiment respectueux du code de la route ? de la signalisation ?

C’est un problème récurrent. Le respect de la signalisation en agglomération est un véritable fléau à CRISSEY comme dans toutes les autres communes de France et de Navarre.

Malgré une gestion des carrefours par une priorité à droite, l’implantation de panneaux STOP ou CÉDER LE PASSAGE, l’existence de zones 30 ou encore par la création d’un nouveau rond-point, une partie des rues du village demeure de véritables pistes de vitesse pour certains conducteurs et autres pilotes de deux roues.

L’implantation d’équipements comme les ralentisseurs ou les écluses (rétrécissements de chaussée) participent efficacement à la réduction de la vitesse mais ne peuvent à eux seuls « maitriser » le comportement de ces conducteurs irascibles. Par ailleurs la proportionnalité de l’investissement financier par rapport au nombre de délits commis ne justifierait pas la mise en place de tels équipements dans tous les secteurs du village.

En effet, un contrôle réalisé sur 2521 véhicules empruntant l’un des axes principaux du village pendant une période de 15 jours a montré que 4,55% des conducteurs ne respectaient pas la limitation de vitesse au cœur de village. C’est à la fois peu mais également trop !!!

Malheureusement, il n’existe pas de solution miracle pour lutter contre les vitesses excessives sur les routes.

Alors une fois de plus, faisons appel à la responsabilité et au civisme de chacun en respectant le Code de la Route et la signalisation. Il en va de l’intérêt collectif, en limitant notre vitesse et en respectant la signalisation nous éviterons les accidents, nous éviterons les sanctions (amendes, perte de points, suspension du permis…).

D’après la Sécurité Routière, le non-respect de la vitesse est la première cause de mortalité sur les routes de France. La vitesse excessive ou inadaptée est la cause d’un accident mortel sur trois.

Pose de nichoirs sur la voie Grévy

Avant la mise en place d’une voie cyclable sur l’ancienne voie ferrée de DOLE à MONT-SOUS-VAUDREY, cette voie était complètement végétalisée et jouait le rôle de corridor pour les espèces ainsi que lieu de reproduction à travers la plaine agricole.

Afin de recréer des habitats propices à la reproduction de l’avifaune cavernicole, l’association DOLE Environnement accompagne la Communauté d’Agglomération du Grand DOLE pour l’organisation et l’installation de nichoirs sur toute la longueur de la nouvelle véloroute (partie CAGD).

Un total de 94 nichoirs sera installé sur la Voie GREVY. Une grande partie des nichoirs sera à destination des passereaux communs : rouge-queue noir, rouge-gorge familier, mésange bleue et charbonnière, etc. Tandis qu’une dizaine de nichoirs sera à destination du grimpereau de jardin et une autre dizaine à destination de l’étourneau sansonnet ou de la sittelle torchepot. Enfin, quelques-uns seront à destination de la huppe fasciée, de la chouette chevêche, du harle bièvre et de la chouette hulotte.

A savoir : Mes éco-gestes

Un programme de même type (fabrication et pose de nichoirs) va être conduit prochainement par la commune avec l’objectif de lutter contre la raréfaction des sites de nidification naturels.
Vous pouvez devenir acteur de la protection de la nature en participant à la conception et à l’installation de nichoirs.

Depuis fin décembre, à l’aide de 8 bénévoles venus en renfort des deux salariés de l’association en charge du projet, déjà 86 nichoirs ont été installés de DOLE à PARCEY. Sur la commune de CRISSEY un total de 22 nichoirs sera installé dont déjà 20 en place aujourd’hui. Chacun des nichoirs est ou sera numéroté afin de permettre également un suivi précis de la nidification. Ce suivi pourra être réalisé de manière participative, en mobilisant les usagers de la Voie Grévy. En effet, les nichoirs sont installés de façon à être visible depuis la véloroute, exception faite des nichoirs pour harle bièvre placés sous les ponts.

Bernadette BEGEOT, Présidente de DOLE Environnement

Contact :

Association Dole Environnement
Gestionnaire de RNN de l’Ile du Girard
27, rue de la Sous-Préfecture
39100 Dole
09.51.10.85.50 / 06.52.57.07.52

Hommage et reconnaissance à Charles Berthet

Charles a été maire de CRISSEY pendant de nombreuses années, trente-sept exactement.

A l’issue de ces mandats il a accepté à ma demande d’intégrer une nouvelle équipe pour l’aider en lui apportant ses conseils et son expertise. Ce nouvel engagement était tout à son honneur. Il avait déjà tellement donné.

D’autres ont essayé de le faire avant lui dans d’autres collectivités, mais rarement avec autant de bonheur et d’efficacité. Charles a réussi ce challenge difficile pendant encore 6 nouvelles années grâce à ses qualités humaines. Accompagner une nouvelle équipe alors qu’il en avait dirigé tant d’autres n’était pas chose facile … pour autant il l’a fait avec bienveillance, empathie et intelligence. Avec Philippe MONNET il a su apporter sagesse et discernement dans la prise de décisions ainsi que dans la préparation des projets communaux.

La constance sans faille dans son engagement d’élu lui a valu la reconnaissance de l’État. Un arrêté de Monsieur le Préfet en date du 10 décembre 2014 lui a conféré l’honorariat de Maire.

Monsieur le Préfet accompagnait la remise de cette distinction en ces termes :
« En récompense des services que vous avez rendu à la commune de CRISSEY en qualité de premier magistrat, il m’est agréable de vous faire connaître que j’ai décidé de vous décerner le titre de Maire honoraire. »

Quoi de plus mérité après tant d’années passées au service de ses concitoyens.

Pour autant avec la gentillesse et l’humilité qui l’ont toujours caractérisé, Charles n’a jamais cherché les honneurs et toujours préféré rester discret. Une reconnaissance de plus à son actif.

Son parcours d’élu a été remarquable et remarqué. Il a été pendant de très longues années le référent de proximité, celui qui accompagne les Autres sur l’engagement de la parole donnée. Une valeur qui lui était chère et qui avait alors tout son sens.

Charles savait mieux que quiconque que l’un des traits de caractère du français est d’être bavard quand les choses ne sont pas à son goût et qu’il devient muet quand il est satisfait. Autrement dit, il a du mal à dire merci. Alors, ses concitoyens, les crisseylois seraient-ils différents de ce français-là ? A en croire la présence de tous ses amis lors de ses funérailles, on pourrait le prétendre.

Anciens conseillers municipaux de tous ses mandats, instituteurs ayant formés nos jeunes à l’école de CRISSEY, nos partenaires des services de l’État, les responsables associatifs, la communauté crisseyloise dans son ensemble, tout le monde était là pour lui rendre hommage, l’accompagner dans son dernier voyage en ce 18 novembre et lui dire ces mots si simples mais ô combien importants… merci, merci Charles pour tout le travail accompli. Les crisseylois t’expriment toute leur reconnaissance.

Les combats de Charles BERTHET

Quelques exemples au travers d’articles de presse…

19 novembre 2004 (Extrait – La Voix du Jura) L’école de Crissey est menacée de fermeture.

La menace est tombée comme un couperet alors que le conseil municipal avait décidé la construction d’un nouveau groupe scolaire et déjà acquis le terrain pour cette construction. La mobilisation des parents, des élus et de la population a produit un premier effet : la première classe qui devait fermer à la rentrée 2001 ne l’a pas été (dans un premier temps, la programmation de fermeture de l’école était étalée sur deux ans).

Après ce premier répit, les élus et les parents espéraient bien voir se concrétiser la construction du nouveau groupe à trois classes. Pour cela, il fallait que la commune obtienne une dotation globale de développement (aide de l’État). La préfecture ne l’a pas attribuée.

Une école qui ferme… C’est un village qui meurt !!!

Les parents et les élus n’ont pas le même langage que les services de l’État : « Crissey est un village en pleine expansion, il serait incompréhensible qu’il n’y ait plus d’école », commente un parent d’élève.
De son côté, Charles BERTHET, maire, ajoute : « Au plan communal, nous sommes prêts pour la construction de la nouvelle école. Tout repose sur la décision de l’inspecteur d’académie du Jura, car s’il accepte que l’école de CRISSEY continue d’exister, il est pensable que le préfet donnera le feu vert pour obtenir la DGE ». La balle est donc dans le camp du préfet.

Ce qui est sûr par contre, c’est que dans les semaines à venir les parents d’élèves vont user de tous les moyens pour renverser cette situation, qui à leurs yeux est « inacceptable ».
Actuellement, l’école de Crissey accueille les élèves du cycle 2 et 3, soit une trentaine d’élèves. Un élément qui laisse un espoir aux parents, c’est la création de deux lotissements, l’un de 4 parcelles et un autre de 19. « Avec 23 nouvelles habitations, il y aura forcément des enfants en plus. »

Charles BERTHET indique encore « certes, les locaux actuels sont peu avenants et regroupés dans un bâtiment au centre du village avec en annexe un préfabriqué vétuste. Cependant, les plans d’un futur ensemble scolaire sont prêts, et la municipalité vient d’acquérir deux anciennes fermes sur la place pour les raser et construire le futur centre scolaire.
Charles BERTHET précise encore : « le montage financier est prêt… de l’ordre de 500 000€. Il faut encore persuader l’Éducation Nationale du bien fondé de notre projet. Si c’est refusé, je suis pessimiste sur l’avenir de l’école à CRISSEY. C’est le sort des écoles satellites de grandes villes ».

En juillet 2010, c’est la fermeture de la classe « grande section de maternelle », CP et CE1. En juillet 2011, ce sera le tour de la classe restante avec la fermeture du cycle 3 (CE2, CM1 et CM2), entrainant de fait la fermeture définitive de l’école du village.
Extrait du tome 2 « CRISSEY, un village entre Doubs et Forêt de Chaux « de Jean-Claude CHARNOZ (page 265) :

Leclerc de nouveau candidat à l’installation d’un magasin

13 novembre 2002 (Voix du Jura)

« C’est l’enseigne la moins chère »

Charles BERTHET, maire de Crissey

L’enseigne s’est portée acquéreur de 8 hectares situés à la sortie de DOLE, sur le territoire de CRISSEY. Charles BERTHET, maire de CRISSEY, est favorable à l’arrivée d’un centre commercial LECLERC sur le territoire de sa commune. Son conseil aussi : la délibération portant sur le principe de la vente d’une parcelle communale à LECLERC a été adoptée avec 13 voix pour et 2 abstentions. Pour la commune, l’arrivée de LECLERC signifierait un apport significatif de taxe sur le foncier bâti. Si, au contraire, le projet devait être rejeté, le plan local d’urbanisme en cours d’élaboration pourrait revoir le classement des terrains concernés en terres agricoles, divisant alors leur valeur par sept ou huit. L’élu avance aussi pour argument la défense du pouvoir d’achat : « Ça créera plus de concurrence, et donc la possibilité pour les consommateurs d’obtenir des articles meilleur marché, d’autant que LECLERC est la grande surface la moins chère ». Charles BERTHET rappelle que, il y a dix ans, « en CNEC, on était très près du oui ». Le refus qui avait, alors, été opposé à la venue de LECLERC lui semble d’autant plus injuste que, depuis, « les agrandissements accordés à CASINO, à CORA ou à INTERMARCHE représentent une surface équivalente à celle que LECLERC demandait. Pourquoi refuserait-on à LECLERC ce que les autres s’autorisent ? » Reste que, avec trois hypermarchés CORA à CHOISEY, CASINO sur la zone portuaire (qui procède actuellement à des travaux à l’intérieur de son bâtiment afin d’étendre la taille de son magasin) et INTERMARCHE aux Grandes-Epenottes, l’offre est déjà particulièrement abondante. Selon les statistiques nationales, la grande distribution dispose déjà sur le bassin dolois d’un nombre de mètres carrés de surface de vente par habitant supérieur de 60% à la moyenne nationale.

Faute de soutien et bien que les compromis de vente des terrains aient été signés, le projet d’installation d’une enseigne nationale à CRISSEY échouera après deux années d’intenses discussions.

Une nouvelle mairie… une nouvelle salle des fêtes

Charles aura travaillé également à la construction d’une nouvelle salle des fêtes ainsi que d’une nouvelle mairie. C’est en rachetant et en restaurant une ancienne ferme située face à l’ancienne mairie que ce nouvel ensemble a vu le jour.

Inaugurée en 1993, la Salle du Bief Saulot est le lieu de rencontres du club du Temps Libre : une grande salle, une scène avec une toile de fond représentant le pont de pierre de la Raie des Moutelles, tout un symbole. D’autres fresques, également réalisées par Bernard MEUNIER (L’église, l’école et la mairie) viennent compléter la décoration murale.

L’assainissement, la mise en séparatif de nos réseaux

Dès le 12 mai 1965, le conseil municipal présidé par Charles BERTHET étudie un projet d’assainissement pour le village de CRISSEY. Des premiers travaux seront réalisés durant les années 1970-1971. Pour autant, les rejets crisseylois vers la station d’épuration de CHOISEY restent excessifs et dépassent les seuils définis par la convention signée avec la ville de DOLE. Des pénalités financières importantes sont imputées à la commune de CRISSEY. D’autres travaux de mise en séparatif des réseaux seront réalisés durant les années 1970/1980. Ces opérations « lourdes », conduites par les différentes équipes municipales qui vont se succéder, verront leur terme en 2020.

La commune de CRISSEY est alors citée en exemple au sein de la communauté d’agglomération du Grand DOLE pour la qualité et l’ampleur du travail réalisé de mise en conformité des réseaux de collecte des eaux usées et des eaux claires.

Le classement du pont de la Raie des Moutelles

Source : Extraits de « CRISSEY, un village entre Doubs et Forêt de Chaux » (Jean Claude CHARNOZ)

Le 5 février 2002, le pont de pierre fait l’objet d’une demande de protection au titre des Monuments Historiques déposée en sous-préfecture de DOLE par le sénateur-maire de DOLE Gilbert BARBIER, suite à une délibération du conseil municipal de DOLE en date du 28 janvier 2002.
Le 7 mars 2002, une demande similaire est initiée par le maire de CRISSEY, Charles BERTHET. La demande est formalisée par une délibération du conseil municipal en date du 26 février.
Courant 2002, le pont de pierre enjambant la Raie des Moutelles, fait l’objet d’un dossier préparatoire en vue de son examen par la commission chargée de se prononcer sur l’intérêt ou l’opportunité de l’inscription au titre des Monuments Historiques.
Le 11 décembre 2002, Patrick BLANDIN, recenseur de la DRAC, émet un avis favorable soulignant un « intérêt d’histoire et d’art suffisant », en indiquant que le pont de pierre a une valeur exemplaire d’ouvrage de desserte agricole du fait de l’important développement en lisière de la plaine inondable du Doubs. Le 17 décembre 2002 le dossier est présenté aux membres de la commission régionale du Patrimoine et des Sites qui émet une décision favorable.

Le 17 juillet 2003, le pont de pierre de CRISSEY est inscrit sous le numéro 48 à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le premier exemplaire de la Gazette du pont de pierre… c’était en juin 2014

Les crisseylois ont montré à maintes reprises leur attachement au pont de la Raie des Moutelles.

Le 23 mai 1984 voit se mettre en place le Club des Moutelles (le club du temps libre… ses objectifs : organiser des réunions et des distractions pour les personnes ayant du temps libre et celles du 3ème âge, ainsi que de participer à l’entraide entre les membres).

Puis quelques années plus tard, c’est avec la création de la troupe de théâtre du village qu’il est fait référence à ce même monument. Les « Baladins du pont de pierre » contribuent à faire connaître l’existence même de ce monument historique.

Enfin c’est en l’honneur de cet ouvrage que les conseillers municipaux ont choisi en 2014 comme titre du bulletin municipal : la Gazette du pont de pierre.

Un autre engagement… c’était au titre de la Nation

Classé « bon service armée » par le conseil de révision de DOLE, le 21 mars 1957, Matricule 58.390.101, classe 58 1/B. Appelé à l’activité militaire le 3 mars 1958, Charles BERTHET est affecté pour 4 mois de classes à DIJON caserne Junot, au 5ème RTM. Après deux mois de classes, il retourne à BESANCON pour faire une spécialisation radio C9 (morse) et radio C10 en phonie. Il passe avec succès les examens « 151 trans ».

Le 26 février 1959 affecté pour l’Algérie, Charles embarque à MARSEILLE le 28 février 1959 sur le bateau « Charles PLUMIER » et fait une première escale à MOSTAGANEM. Il repart ensuite et débarque à ORAN le 30 février 1959. Il sera affecté le 1 mars 1959 au 35ème RI ou il arrive le 4 mars 1959. D’opérations en embuscades il passera par AÏN-SEFRA et COLOMBECHAR. Libéré des obligations militaires légales d’activité le 1er septembre 1959, il passe dans la disponibilité et est maintenu sous les drapeaux.

Charles sera renvoyé dans ses foyers avec une permission libérable de 51 jours, le 3 juillet 1960. Il embarque alors à ALGER le 1 juillet 1960 sur le bateau « Ville d’ORAN » et débarque à MARSEILLE le 2 juillet 1960. Il rentre dans ses foyers par le train MARSEILLE-DOLE.

Titulaire de la médaille commémorative agrafe « ALGÉRIE » et de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. Le 24 juin 2017, à l’occasion de l’inauguration de la place du Souvenir à CRISSEY, Charles se verra remettre la croix du combattant.

Charles sera promu par décret du 29 octobre 2020, au grade de la médaille militaire. Médaille remise par le général de corps d’armée Jean-Louis VINCENT, le 9 septembre 2021 dans les salons de l’hôtel de ville de DOLE en présence de sa famille et de ses amis.

Texte rédigé avec l’amicale participation de Monsieur Michel VAUTEY, président de la FNACA comité DOLE-ROCHEFORT SUR NENON

Économiser l’énergie : une priorité pour la commune.

Lors de la séance du conseil municipal du 29 novembre, le Maire Gérard CHAUCHEFOIN a rappelé la volonté de la municipalité d’initier des actions en faveur de la maîtrise des consommations d’énergies. Pour des raisons économiques évidentes des actions importantes doivent être engagées rapidement afin de limiter l’impact des coûts de l’énergie sur les finances communales. Outre la réduction de la facture de consommation d’électricité, ces actions contribueront également à la préservation de l’environnement par la limitation des émissions de gaz à effet de serre et à la lutte contre les nuisances lumineuses. Des choix techniques, organisationnels, socio-économiques doivent être faits, et ce dans un monde solidaire.

Plusieurs réflexions ont donc été engagées par les membres du conseil municipal et des décisions sont aujourd’hui actées.

Les coffrets d’éclairage public ayant été précédemment équipés d’horloges astronomiques, il a été décidé, à l’unanimité des membres du conseil municipal, de procéder à une extinction nocturne partielle de ces équipements de 23h00 à 5h00 pour une période reconductible de 6 mois à compter du 15 décembre 2022.

En parallèle à cette décision, le conseil municipal a également entériné la réalisation de travaux d’améliorations structurelles sur le bâtiment de la salle des fêtes. Un audit conduit récemment a mis en évidence un certain nombre d’anomalies, tant sur l’isolation de la bâtisse que sur les modes de chauffage utilisés. Une première intervention sur les parois vitrées du sas d’entrée sera conduite dans les prochaines semaines. L’étanchéité des portes de la salle sera également renforcée. Les projections financières établies avec la réalisation de ces travaux montrent s’il en était besoin toute la pertinence de ces prises de décision.

Et maintenant, comment fait-on ?

Après des années difficiles, marquées par la crise du coronavirus, la majorité des Français aborde cette nouvelle rentrée avec inquiétude et lassitude. Comment pouvons-nous nous positionner individuellement et collectivement face à une situation économique, sociale et politique totalement inédite. Quelles seront les conséquences de la guerre en Ukraine, de la crise sanitaire, du dérèglement climatique ? Qu’adviendra-t-il du marché de l’agroalimentaire, de celui de l’énergie ?

Beaucoup de questions restent sans réponse aujourd’hui et celles qui sont apportées ne sont valides que le temps de leur formulation, c’est-à-dire que très peu de temps !!! Dans ces conditions il est bien difficile de se projeter dans l’avenir. Chacun de nous perçoit ces incertitudes et s’inquiète pour le futur. Il en va de même évidemment pour assurer la gestion de la commune, notamment en ce qui concerne la fourniture et le coût de l’énergie… mais pas seulement.

Dans un contexte budgétaire déjà tendu, les prévisions des collectivités territoriales vont devoir être revues afin de prévoir sur ces postes particuliers de fonctionnement une dépense parfois deux à trois fois supérieure à celle de l’année précédente. La hausse soudaine des coûts de l’énergie met en péril leurs projets d’investissement, voire peut-être même avec un risque de renoncement.

Pour notre commune, les investissements « lourds » dédiés à la réalisation de projets structurants sont maintenant derrière nous et vu la conjoncture… c’est heureux ainsi. Les travaux conséquents de mise en séparatif de nos réseaux « humides », d’amélioration de nos voiries et les prestations de rénovation du bâtiment de l’ancienne école ont connu leur achèvement juste avant la période de crise ou dans tous les cas peu après. L’année 2023 ne connaîtra pas, et ce sera une obligation, le même niveau de dépenses. La situation économique et financière que nous connaissons aujourd’hui demande de notre part vigilance et prudence dans la programmation de nouveaux projets communaux.

Sans faire de catastrophisme et sans tomber dans un pessimisme excessif, l’équipe municipale devra réfléchir et agir pour la mise en place d’actions génératrices d’économies.

Bien à vous,

Et prenez soin de vous
Gérard CHAUCHEFOIN

Le Club des Moutelles recherche son nouveau président

Ce club crisseylois est probablement l’un des plus anciens du village. Il existe de longue date puisqu’il a été créé le 23 mai 1984.

Son objet : organiser des réunions et des distractions pour les personnes ayant du temps libre et celles du 3ème âge, ainsi que de participer à l’entraide entre les membres.

Quantité de nos concitoyens ont pendant de nombreuses années profité des animations, jeux et sorties proposés par les bénévoles. Bien sûr, les aléas de l’âge ainsi qu’une situation sanitaire compliquée liée au Coronavirus ont perturbés ces dernières années ces rencontres devenues régulières et toujours appréciées de tous.

Un redémarrage des activités du club des Moutelles s’impose donc aujourd’hui. Après la présidence assurée par Madame Céline RECORDON, c’est Madame Danièle BIANCHETTI qui a pris la relève du poste le 19 janvier 2016. Cette dernière a déménagé et ne réside plus dans le département. Il lui devient donc compliqué, voire impossible, de continuer à animer les activités du club. Il faut donc trouver une nouvelle personne en capacité de donner un nouvel élan à ce club indispensable à nos aînés, mais aussi à des personnes plus jeunes en recherche d’un lien social ou disposer à donner de leur temps pour une noble cause.

Appel est donc lancé aux bonnes volontés !

Si vous êtes intéressé, merci de prendre contact auprès de Madame BIANCHETTI,

Tél. : 06 78 66 61 19

En savoir plus sur le Club des Moutelles